Rachat de l'assurance vie 


Au terme d’un contrat d’assurance vie le client peut percevoir l’argent qu’il aura capitalisé et valorisé sous la forme d’un capital ou d’une rente viagère jusqu’à son décès.

Tout dépend des objectifs du client : améliorer son niveau de vie après la retraite grâce à des revenus complémentaires, ou percevoir un capital dans le but de l’investir dans un projet quelconque.

1. La rente viagère

En optant pour cette option, on ne peut plus disposer de son capital amassé mais l’on a la garantie de recevoir un revenu complémentaire régulier jusqu’à son décès. Le montant de la rente dépend de plusieurs facteurs dont l’âge du client à perception de la première rente et le montant du capital amassé.

Cette solution peut être avantageuse pour ceux dont la retraite n’est pas bien élevée par rapport à leurs revenus durant l’activité professionnelle. Ainsi on garde un niveau de vie similaire au passé, voire meilleur.

L’imposition de la rente viagère dépend de l’âge de l’assuré au moment de sa perception. Une fraction de la rente est soumise à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Cette fraction baisse avec l’âge :

moins de 50 ans : 70%

entre 50 et 59 ans : 50%

entre 60 et 69 ans : 40%

à partir de 70 ans : 30%

C'est-à-dire que le pourcentage annoncé correspond à la tranche imposable de la rente perçue par le bénéficiaire de l’assurance vie.

2. Le rachat partiel programmé

Percevoir son capital sous forme de rachats partiels programmées est une alternative à la rente viagère.

Ce choix permet de conserver son investissement puisque le capital continue de générer des plus-values mais le client profite du rendement du contrat sans avoir à le clôturer en le rachetant totalement.

Ceci dit, cette option n’est pas accessible dans le cadre de tous les contrats d’assurance vie. Généralement elle concerne des contrats haut de gamme dont le rendement peut résister à un grignotage régulier des sommes investies, et dont le montant est important.

Ceci dit, cette solution ne garantit pas des revenus réguliers jusqu’au décès, mais plutôt dans la limite des capitaux investis dans le cadre du contrat.

Les sommes rachetées sont soumises à une fiscalité classique : à l’impôt sur le revenu ou au PLF (prélèvement forfaitaire libératoire).

Au terme de 8 ans après la souscription les sommes perçues bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule ou 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé. Les sommes dépassant les plafonds requis sont imposées à hauteur de 7.5%.

| Rédigé par : Samuel |